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PROJET DE SENSIBILISATION AUX PERTURBATEURS ENDOCRINIENS : LES RESULTATS DE L’EXPERIMENTATION ET DES CONSEILS Tous les participants ont été exposés à 8 des 9 phtalates recherchés !

Les résultats de l’expérimentation menée sur 26 éco-délégués et délégués ainsi que sur 6 adultes volontaires sont sans équivoque. Ils montrent que tous les participants ont été exposés à 8 des 9 phtalates recherchés, parmi lesquels le DEHP et le DiNP, 2 phtalates pourtant interdits par l’Union Européenne car ils ont été reconnus comme étant cancérigènes et reprotoxiques (diminuent la fertilité).

Ces résultats ont été présentés à toutes les classes de seconde au cours d’une conférence à deux voies menée par M Bouzidi et Mme Boualaoui, étudiants en 6ème année de pharmacologie/toxicologie intervenants pour l’association Réseau Environnement Santé et des élèves qui ont participé à l’expérimentation.

Les élèves ont pu réaliser que les perturbateurs endocriniens (PE) étaient omniprésents dans l’environnement et qu’ils représentaient un danger pour la santé : « il s’agit d’une pollution invisible, inodore et sans saveur ».
Les phtalates représentent une famille de perturbateurs endocriniens utilisés dans la fabrication de 90% des plastiques pour les rendre plus souples. Il s’agit d’une véritable innovation technologique mais voilà, ils sont faiblement liés aux plastiques qui les contiennent et ils sont libérés facilement dans l’air ou au contact des aliments.

L’organisation mondiale de la santé a établi en 2006 qu’une exposition quotidienne aux PE contribuait à l’épidémie moderne de maladies chroniques (obésité, asthme, cancer du sein, TDAH…) .

La bonne nouvelle, c’est que ces substances chimiques sont éliminées par l’organisme.

Identifier les sources de perturbateurs endocriniens pour limiter son exposition est la clé pour se protéger.
 identifier les labels apposés sur les produits ou emballages et utiliser des applications permettant d’identifier les produits contenant le moins de substances chimiques nocives


 conserver ses aliments dans des contenants en verre et non en plastiques,
 acheter des aliments qui ne sont pas au contact de matières plastifiées,
 consommer des aliments les moins transformés possibles,
 ne pas chauffer le plastique (par exemple, ne pas réchauffer des aliments au micro-onde dans un contenant en plastique ou en présence de la cloche (pourtant prévue à cet effet !)).

Des brochures détaillées sont à la disposition de ceux intéressés par le sujet au CDI.